Partage d’expériences autour du jardinage co-créatif :
Les jardins co-créatifs répertoriés !
Les jardins co-créatifs sont merveilleux. Findhorn, Perelandra, les légumes géants de Don José Carmen Garcia Martinez sont contemporains des uns et des autres. Depuis plus rien. Comment faut-il expliquer cette absence de successeur ?
Le jardin de Perelandra.
Le jardin de référence pour moi et le Jardin de Perelandra, initié par Machaelle Small Wright en Virginie. Elle est une pionnière spirituelle possédant de grandes facultés à “voir” et “entendre” les forces invisibles de la nature. Son histoire personnelle est le triomphe d'une enfance tourmentée et isolée qui l'a menée vers la découverte de sa capacité à communiquer avec le monde des esprits de la nature et des devas. Elle crée le Jardin de Perelandra en 1976 et y développe une écologie globale. Résultat de l'expérience quotidienne de M.S.Wright revisite le jardinage biologique traditionnel et développe une autre relation à notre environnement et à la nature. Appuyé par de nombreuses communications directes avec la nature, ces écrits nous relient à la loi universelle de la nature pour tous les jardins traditionnels développés dans le sol, mais aussi à tout "jardin" relevant de l'expérience de la vie.
En France la science co-créative a été promue par François Deporte dans le cadre de la traduction en français des recherches autour du centre de recherche de Perelandra (jardin). Nous avons eu la possibilité d’accueillir à Baugnac François pour des stages sur les élixirs floraux de Perelandra. Ce fût pour moi une graine qui sonne comme une révélation au fil des lectures et des expériences de communication. Je vous invite à lire les ouvrages disponibles aux Editions Co-créatives : les bibles de la co-création “Le jardin de Perelandra (tome 1 &2). Faites aussi un détour par “Vivre conscient du divin en toute chose” ainsi que le “Programme Co-Créatif d’ Assistance Médicale de Perelandra (MAP). Voici une liste d’ouvrages de référence et utile au quotidien pour ceux qui expérimentent la science co-créative impulsée par Machaelle Small Wright.
Le Jardin de Findhorn.
Machaelle a d’ailleurs fait un séjour au jardin communautaire de Findhorn en Ecosse. A partir de 1962, le nom de Findhorn résonne comme un mot magique dans tout le monde occidental… Dans une lande désolée au Nord-Est de lʼEcosse, une poignée de personnes font jaillir de terre un jardin magnifique, des fleurs et des légumes extraordinaires défiant toutes les lois agronomiques ! Aucune explication rationnelle. Peter et Eileen Caddy *, Dorothy Maclean, sont ces pionniers qui découvrent les dimensions subtiles de la nature ; ils sont guidés dans leur tout nouvel art du jardinage par les intelligences subtiles de la nature. Commence alors une fascinante coopération, au fil des messages d’une beauté et profondeur bouleversante. Et les résultats interpellent et continuent de nous interpeller 45 ans plus tard.
Aux Editions du Souffle d’Or, vous trouverez l’histoire de Peter et Eileen Caddy, Dorothy Maclean, David Spangler et Roc et Alan Watson dans “Les Jardins de Findhorn”.
Voici les 2 jardins co-créatifs identifiés et revendiqués par leurs concepteurs même si le terme de co-création est à mettre au crédit de Machaelle Small Wright selon mes connaissances.
Les légumes géants de Don José Carmen Garcia Martinez.
Don José Carmen Garcia Martinez parle aux plantes et il récolte des légumes géants. Il a produit ainsi des choux de 45 kg, des pieds de maïs de 5 m. de haut, des feuilles de blette de 1,5 m. de long, 7 à 8 courges par pied (1 à 2 habituellement), 110 tonnes d'oignons par hectare (16 tonnes normalement). Un journaliste péruvien, Yvo Perez Barreto, est allé trouver Don Carmen chez lui et a raconté tout ce qu'il y a vu. Mais ce n'est pas le seul témoin: l'Université d'agronomie de Chapingo (Mexique), sous l'autorité du Pr Nicolas Cerda, spécialiste des sols, a comparé les résultats de Don Carmen avec ceux obtenus par les méthodes de l'Université sur des terrains contigus. Des ingénieurs du Ministère de l'agriculture mexicain sont venus analyser l'eau, les légumes, les semences et surtout le terrain volcanique de l'agriculteur. Rien de particulier n'a été décelé.
Parmi les savoir-faire de Don Carmen, on note: cultiver sans pesticides et multiplier jusqu'à dix fois la production agricole; utilisé 700 g de fertilisant par hectare, au lieu des 500 kg habituels dans l'agriculture intensive; cultiver sur terres salées; créer de nouvelles plantes résistant aux maladies, non transgéniques..(...) Tout a commencé dans les années 1970. Le jeune cultivateur ne désespère pas face à une terre qui ne produit rien. Au lieu d’avoir recours à des engrais et autres intrants chimiques, celui-ci se met à lui parler. Selon lui, les plantes ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec l’Homme. Il suffit de savoir comment leur parler, et surtout les écouter ! Bien entendu, des experts sont venus analyser les terres de Don José. Comment peut-on produire des choux d’une taille de 2 000 % plus importante que la moyenne ? Les ingénieurs agronomes du ministère de l’Agriculture mexicain ont donc procédé à l’analyse de l’eau, des légumes, des semences, de la terre, des champs voisins… rien ne peut expliquer d’aucune manière ce prodige de la nature. Cette même équipe a donc voulu vérifier si le phénomène était transposable. Cela a été le cas puisque Don José a fait pousser des légumes sur une terre tout à fait différente de la sienne, dans la vallée de Tamaulipas, obtenant les mêmes incroyables résultats. L’agriculteur parvient à cultiver sans pesticides, à utiliser très peu de fertilisants par rapport à l’agriculture conventionnelle (il en utilise 700g par Ha vs 500 kg en agriculture intensive), à faire pousser des légumes sur des terres salées, à rendre les plantes plus résistantes aux maladies, etc.
Don José Carmen apporte des solutions à la fois concrètes, simples et peu coûteuses aux problèmes que pose l’agriculture moderne : pollution, destruction de la biodiversité, etc. Son savoir-faire pourrait être une prodigieuse réponse face aux problèmes écologiques et alimentaires dans le monde…
L’incroyable histoire de Don José est relatée dans un livre “L’homme qui parlait avec les plantes” par Yvo Perez Barreto aux Éditions Clair de Terre (indisponible) – et dans un documentaire tourné également par Barreto et par Marie Ange Baratier.
La suite à donner à ces jardins co-créatifs :
Du haut de mes cinquante bougies, je ne constate aucune véritable promotion de ces assistances au jardinage. Pas de véritable passation de flambeau pour que les générations futures se questionnent et agissent en conséquence si nécessaire. Probablement que ce n’est pas nécessaire actuellement mais je tiens à semer ma modeste graine et enfoncer quelques portes pour sauver ce qu’il est possible de transmettre.
Je ne suis ni un disciple, ni un spécialiste ; je voudrais simplement partager mes questionnements, ma curiosité et quelques expérimentations plus que prometteuses. Ainsi d’autres jardiniers avec des facultés différentes pourrons mettre en lumière le principe de communication avec les esprits de la Nature. Je vous propose de le nommer “jardinage co-créatif” à mon tour. Au-delà de ce que je suis à même de concrétiser… Ici et plus qu’ailleurs, nous sommes tous dans le même sac vis à vis des changements qui s’offrent à nous.
Voici pourquoi, dans un premier temps, je vous propose une initiation au jardinage co-créatif. Naturellement je vous partage des actions et des faits dont je suis convaincu parce que j’en ai fait l’expérimentation au-delà du coup de chance. Comme dirait-on pour la chance du débutant…
Au fil des jours, des semaines et des années ; très certainement que nous serons amenés à nous rencontrer autour de partage d’expérience. Soit de façon unilatérale pour acquérir davantage de confiance et technicité soit de façon unilatérale pour échanger sur nos expérimentations respectives.
Rendez-vous pour la suite de l’aventure !
@Jardincocreatif - Franck Terras
Une réflexion au sujet de « Jardins co-creatifs existants ? »